Suisse : on a tout à gagner à divorcer par consentement mutuel !

Dans bien des pays et encore en Suisse jusqu’au XXIème siècle, les divorces que le site divorce.ch spécialisé dans le divorce en ligne qualifie de « divorces bagarre », laissaient le champ libre aux accusations. Mais, en Suisse, c’est fini, on ne peut plus divorcer pour « faute ». Les causes du divorce – les « tu m’as trompé(e) » et autres « tu as quitté la maison » – n’ont plus aucun intérêt pour la loi et donc pour le juge. Pas plus d’ailleurs que les menaces du genre « je vais obtenir la garde des enfants et tu ne pourras plus les voir », ou « je ne paierai aucune pension », etc.

 

Divorce à l’amiable en Suisse : une législation de pur bon sens

Alors comment le juge décide-t-il ? En se focalisant, non sur les causes mais sur les conséquences du divorce, ainsi que l’exige le droit entré en vigueur en janvier 2000 pour les couples qui choisissent la procédure dite du « consentement mutuel ». Évacuant les récriminations émotionnelles et comportementales, cette nouvelle procédure demande aux époux de s’accorder sur les conséquences factuelles de leur divorce, via une « convention de divorce suisse » écrite que le juge évaluera ensuite suivant des critères très encadrés (intérêt des enfants, équité…).

La médiation permet de divorcer à l’amiable, même si certains points restent litigieux
Source : www.divorce.ch

Résultat : on peut même « divorcer en ligne » !

Parce que clairement cadrée, cette forme de divorce suisse est rapide (un trimestre en moyenne), bien plus simple et donc bien moins coûteuse financièrement (https://divorce.ch/introduction-au-divorce/combien-coute-un-divorce ) puisqu’on peut se dispenser d’avocat, et même divorcer en ligne !